Documents  COMPAGNONE Alexandre | enregistrements trouvés : 1

Objectif : Notre but était d’effectuer une étude comparative, incluant un groupe d’enfants recevant un traitement d’orthodontie fonctionnelle exclusif et un groupe proposant une prise en charge pluridisciplinaire composée d’un traitement fonctionnel d’orthodontie et d’un traitement ostéopathique. L’objectif était d’évaluer l’efficacité et la rapidité d’une double prise en charge, permettant notamment de potentialiser la croissance maxillaire et de réduire les troubles de l’occlusion. Nous tâcherons donc, de par notre expérimentation, de répondre à notre problématique intitulée : « est-ce que l’ostéopathie potentialise l’efficacité et la rapidité des résultats des traitements d’orthodontie fonctionnelle chez les enfants atteints de malocclusions de classe II ou III ? ». Méthode : Notre travail a été tout d’abord, de choisir un critère d’objectivation commun aux praticiens ostéopathes et orthodontistes. Pour ce faire nous avons choisi des photos à l’échelle de moulages dentaires annotés. Elles ont permis de quantifier l’évolution dentaire et de comparer le traitement pluridisciplinaire au traitement exclusif en orthodontie fonctionnelle. Deux prises d’empreintes dentaires ont été effectuées avant (T0) et après traitement (T6M). Trois opérateurs ont étudié les photos des soixante moulages à l’aide d’un pied à coulisse millimétré et d’un rapporteur d’angle. Les valeurs retrouvées par les opérateurs ont été reportées dans un tableau Excel et une moyenne desmesures a été faite afin de limiter le risque d’erreur humaine. Nous avons axé notre étude sur des mesures du sens transversal de l’arcade dentaire supérieure en partant du postulat qu’un élargissement maxillaire permettra une éruption dentaire physiologique et potentialisera l’occlusion. Résultats : Nous pouvons donc conclure que pour l’ensemble des sept critères d’objectivations choisis, le Groupe Traité en ostéopathie et orthodontie fonctionnelle présente une croissance beaucoup plus importante que le groupe Non Traité entre T0 et T6M. Conclusion : Nous constatons donc par les analyses statistiques et descriptives des résultats que le traitement en orthodontie fonctionnelle seul permet une évolution de croissance des maxillaires dans le sens transversal. Toutefois nous avons remarqué qu’un traitement ostéopathique surajouté permet de le potentialiser et le rendre plus efficace pour l’ensemble des mesures d’objectivations prises sur les moulages. Le travail pluridisciplinaire est donc complémentaire et essentiel pour libérer le potentiel de croissance de l’enfant notamment au niveau du système crânio-facial.