Introduction : Nous présentons tous des cicatrices chirurgicales. La première est le nombril, unecicatrice de naissance, les autres proviennent d’opérations chirurgicales. Il est prouvé dans la littérature que les cicatrices ont un impact direct sur le corps par le biais des fascias. Or, la posture résulte des différentes positions des structures composant le corps humain, notamment la peau. Donc une modification de l’architecture fasciale du corps engendre un déséquilibre dans la manière de se positionner lequel à son tour entraîne des douleurs locales, des restrictions de mobilité et des troubles fonctionnels sur les organes en lien. Cependant cette relation de causalité n’a jamais été prouvée. On peut donc se demander si les cicatrices influencent réellement la posture et si les ostéopathes, en travaillant sur les adhérences cicatricielles pourraient lever ces modifications posturales. Matériels et Méthode : Recrutement de 24 patients au sein de la clinique de l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie à Champs sur Marne. Les sujets étaient répartis en deux groupes, un groupe traité et un groupe simulé selon des tables de randomisation. Sur chaque sujet, il a été effectué 2 mesures posturologiques avant traitement et 2 mesures posturologiques après traitement grâce à une plateforme de stabilométrie suivant les normes de l’AFP85. Résultats : Deux paramètres ont été évalués : Surface et Longueur chez des sujets ayant les yeux ouverts puis les yeux fermés. Nos résultats ne sont pas significatifs mais l’étude serait à continuer sur un échantillon plus importantConclusion : Notre étude ne nous permet donc pas de prouver l’impact d’une cicatrice sur la posture ni de démontrer l’efficacité d’un traitement ostéopathique. Elle mérite d’être réalisée à nouveau en éliminant les biais auxquels nous avons dû faire face.

Langue : Français

Résumé en anglais : Introduction: We present all surgical scars. The first is the navel, a scar of birth, others come from
surgery. There is evidence in the literature that the scars have a direct impact on the body through fascia.
However, posture results of the different positions to the component structures the human body, especially the skin. So a change in the architecture of the body fascia creates an imbalance in the way of
position which in turn causes local pain, mobility restrictions and functional disorders of the organs
related. However, this causal relationship has never been proven. One can wonder if the scars actually
affect posture and if osteopaths, working on the scar adhesions could lift these postural changes.
Equipment and method: Recrutement of 24 patients in the clinic of the School of Osteopathy in Champs
sur Marne. The subjects were divided into two groups, a treatment group and a simulated group by randomization tables. On each topic, it was done 2 posturologiques measures before treatment and after treatment measures 2 posturologiques through stabilometry platform following the standards of the
AFP85.

Results: Two parameters were evaluated: Surfaces and Length in subjects with eyes open and eyes closed. Our results are not significant and do not show any change in these variables during statistical analyzes between paired samples and independent samples.

Conclusion: Our study does not allow us to prove the impact of a scar on the posture or to demonstrate
the effectiveness of osteopathic treatment. She deserves to be performed again by eliminating the biases that we have faced.

Niveau d'autorisation : Public